- Pioche! Magazine
- Posts
- đż HORS-SĂRIE â Festivals mon amour | La fĂȘte parfaite | All inclusive | Le bon grain du bourg | PĂ©dale douce | Wagon-bar...
đż HORS-SĂRIE â Festivals mon amour | La fĂȘte parfaite | All inclusive | Le bon grain du bourg | PĂ©dale douce | Wagon-bar...
Culture & Ă©cologies đż
Bonjour Ă toutes et tous, et bienvenue si vous rejoignez Pioche!
Les JO 2024 nây feront rien : sauf surprise, nous serons encore prĂšs de 8 millions de Français·es Ă nous rendre en festival cet Ă©tĂ©. Alors une fois sur place, prenons soin de bien observer les lieux. Car nos Ă©vĂ©nements de cĆur, rituels annuels ou passion dâun Ă©tĂ©, changent peu Ă peu.
Faisant fi dâĂ©quilibres Ă©conomiques toujours plus difficiles â entre chertĂ© des tĂȘtes dâaffiche et hausse des coĂ»ts de prodâ â les festivals se transforment, bouleversant leur organisation, comme les participants et leur environnement.
Parce quâils explorent des chemins, imaginent des usages, permettent de rĂȘver â et dâexpĂ©rimenter â dâautres maniĂšres dâĂȘtre et de vivre, ces grands raouts festifs sont de solides alliĂ©s pour construire un avenir plus Ă©cologique.
Ă nombre de ces Ă©vĂ©nements, Pioche! a souhaitĂ© sâassocier comme partenaire pour mieux en souligner la dĂ©marche, souvent Ă lâavant-garde des enjeux contemporains. La preuve par 7, via quelques Ă©vĂ©nements auxquels nous nous sommes rendus ces derniĂšres semaines...
Bel été, et bonne Pioche!,
Jean-Paul Deniaud, avec Lucille Fontaine, Isma Le Dantec, Clémence Meunier, Juliette Roques et Baptiste Thomasset.
1. Festival de Thau, « la fĂȘte parfaite »
TRANSITION. « Si on ne raisonnait quâen fonction de la rentabilitĂ©, câest certain quâon ne ferait pas tout ça. Mais toute lâĂ©quipe est convaincue et investie. Pour nous, lâĂ©cologie nâest pas un segment, câest le cĆur de la fĂȘte », affirme Monique Teyssier, cofondatrice, prĂ©sidente et programmatrice du Festival de Thau, prĂšs de SĂšte.
Difficile Ă contredire lorsque lâon Ă©pluche la documentation du festival. Avec pas moins de 75 critĂšres dâĂ©co-responsabilitĂ© â zĂ©ro plastique Ă usage unique, toilettes sĂšches, Ă©clairages led et solaire, tri des dĂ©chets quadriflux, menus vĂ©gĂ©s, dĂ©cors en matĂ©riaux recyclĂ©s⊠â lâorganisation sâengage auprĂšs de nombreux labels, dont la certification ISO 20121, particuliĂšrement exigeante.
« Câest aussi une maniĂšre de prendre soin de lâhumain »
Le festival a mĂȘme contribuĂ© Ă crĂ©er un label rĂ©gional, « ĂvĂ©nements dĂ©tonnants », et participe Ă plusieurs rĂ©seaux de festivals engagĂ©s comme Festivals en mouvement, DĂ©clicâŠ.
« Toutes ces initiatives visent Ă mesurer et rĂ©duire lâempreinte carbone des festivals. Cela demande du temps, de lâargent, mais câest fondamental et trĂšs enrichissant de travailler de concert avec dâautres organisateur·ices sur ces enjeux qui peuvent sembler vertigineux », explique StĂ©phane Herb, chargĂ© de production rattachĂ© au dĂ©veloppement durable du festival.
« Câest aussi une maniĂšre de prendre soin de lâhumain, des festivalier·ices et des Ă©quipes ». Et le public le lui rend bien. Un questionnaire envoyĂ© aux festivalier·es montre que 75% dâentre elles et eux sont conscient·es de se rendre dans un festival engagĂ©. (âŠ) Lire la suite de lâarticle.
2. Marsatac, all inclusive
Marsatac fĂȘte 25 ans dâengagement vers la jeunesse de Marseille. ©Maroussia Ivanoff
ACCESSIBILITĂ. Divers et souvent invisible, le handicap concerne prĂšs de 15% de la population française, et jusquâĂ 30% si lâon ajoute les accompagnateur·ices. Pour ne pas laisser ces publics de cĂŽtĂ©, les festivals foisonnent dâexpĂ©rimentations en faveur de lâaccessibilitĂ©, allant bien au-delĂ des obligations lĂ©gales.
Le festival marseillais Marsatac sâest Ă©quipĂ© depuis 2023 de la technologie MobileConnect, permettant aux personnes malentendantes de connecter le systĂšme son des scĂšnes avec leurs appareils auditifs. Des sacs Ă dos connectĂ©s transfĂ©rant des frĂ©quences graves dans le corps sont Ă©galement proposĂ©s au prĂȘt. Effet garanti devant le set du DJ allemand Boys Noize.
« On le voit direct quand un festival nâa pas consultĂ© des personnes concernĂ©es »
Ailleurs, des concerts sont sur-titrĂ©s ou interprĂ©tĂ©s en langue de signes. Des projets accompagnĂ©s par des professionel·les du handicap et partagĂ©s au sein des rĂ©seaux de festivals engagĂ©s, Ă lâinstar du COFEES pour la RĂ©gion Sud, dont Marsatac est membre fondateur. De quoi crĂ©er un mouvement collectif, diffuser les bonnes pratiques et empĂȘcher les fausses bonnes idĂ©es.
« On le voit direct quand un festival nâa pas consultĂ© de personnes concernĂ©es », tĂ©moigne Salim, 44 ans, qui a sillonnĂ© en fauteuil roulant les festivals de la rĂ©gion. Prochaine Ă©tape ? « Travailler Ă lâinclusion des personnes en situation de handicap dans les Ă©quipes et chez les bĂ©nĂ©voles », souhaite Marion BergĂ©-Lefranc, chargĂ©e de lâaccessibilitĂ© du festival, pour assurer la pertinence des choix et faire des festivals de prĂ©cieux espaces dâinsertion professionnelle. (âŠ) Lire la suite de lâarticle.
Ă lire aussi sur Pioche! : « Dans la navette de Papillons de Nuit, câest boule Ă facettes, musique Ă fond et dĂ©guisements ».
3. Nuits sonores, nuits sécures
SAFE SPACE. Sur le nouveau site principal du festival lyonnais Nuits sonores, les Grandes Locos, une joyeuse foule grouille dans un dĂ©cor post-industriel, agrĂ©mentĂ© de scĂ©nographies colorĂ©es, de bars-containers, et dâun grand mur dâenceintes rempli de plantes. Partout des affiches rappellent les valeurs de Nuits sonores et les visuels de lâassociation Consentis : « corps Ă corps, pas sans mon accord », « only music can touch me »âŠ
Des bĂ©nĂ©voles au chasuble orange traversent parfois la foule en dansant tout sourire. Ces petites unitĂ©s dâĂ©lite sont là « pour sâassurer que tout le monde passe un bon moment » rĂ©sume Isabelle, qui a Ă©tĂ© pitchĂ©e sur les rĂ©actions Ă adopter en cas de crises dâangoisse ou de violences ou harcĂšlement sexistes et sexuels (VHSS).
Au Social Corner, zone de « care ». ©William Chareyre
Au cĆur de la fĂȘte, ces dispositifs tĂ©moignent dâune prise de conscience du monde de la nuit, accĂ©lĂ©rĂ©e par le mouvement #MeToo et la mĂ©diatisation des agressions au GHB et aux piqĂ»res sauvages. « On fait partie dâune gĂ©nĂ©ration dâorganisateur·ices qui tente de prendre le sujet Ă bras le corps », explique Nolwenn Vallin, chargĂ©e de mĂ©diation publique au sein dâArty Farty, lâasso derriĂšre Nuits sonores.
Alors que 60% des femmes tĂ©moignent avoir Ă©tĂ© victimes de harcĂšlement ou dâagression sexuelle en milieu festif, la prĂ©vention des VHSS doit se penser Ă tous les niveaux. Le nouveau site de Nuits sonores a Ă©tĂ© pensĂ© pour ne laisser aucun espace isolĂ© et un petit bĂątiment accolĂ© Ă la halle principale est amĂ©nagĂ© en « Social Corner ».
Dans ce lieu calme, les festivalier·es peuvent venir se poser, prendre soin dâelles/eux â avec des ateliers massages ou onglerie â et rencontrer des associations de sensibilisation aux risques en milieu festif ainsi que des collectifs fĂ©ministes. (âŠ) Lire la suite de lâarticle.
Ă lire aussi sur Pioche! : « Nuits sonores veut porter le dĂ©bat dâidĂ©es et lâengagement dans la fĂȘte ».
4. Au Foin de la Rue, le bon grain du bourg
De petits DJ sets dans la cour de la mairie ©Baptiste Houssemaine
ANCRAGE. « On nâa pas âchoisiâ de sâinstaller ici, le festival a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par des habitant·es, il appartient Ă son territoire. Ă lâorigine, câest parti dâune bande de jeunes de 18 ans qui organisaient la fĂȘte de la musique », prĂ©sente Lisa BĂ©langeon, coordinatrice du festival. Avec, dĂšs le dĂ©but, un accent mis sur la scĂ©nographie et les arts de rue, pour que le village entier soit une fĂȘte le temps du week-end.
Pour les organisateur·ices, rester Ă Saint-Denis-de-Gastines, et ses 1 500 habitant·es au cĆur de la Mayenne, est une Ă©vidence. Avec ce que cela implique. « Câest aussi une contrainte, un garde-fou quâon accepte volontiers. On sait par exemple quâon ne pourra pas croĂźtre, aller au-delĂ des 20 000 festivalier·es quâon accueille sur le week-end », dĂ©veloppe Lisa BĂ©langeon.
« Si on choisissait de grossir, on perdrait lâADN du festival »
Une forme de sobriĂ©tĂ© choisie qui semble venir assez naturellement, et englobe enjeux environnementaux et humains. « Tout se rejoint : si on choisissait de grossir, on perdrait cette horizontalitĂ© qui fait lâADN du festival, on devrait raisonner en efficacitĂ©, tout mesurer⊠»
Ici, pas de rĂ©glementation verticale : du terrain, du concret, des avancĂ©es qui viennent des connaissances et suggestions des bĂ©nĂ©voles. « Notre fonctionnement est trĂšs empreint de lâĂ©ducation populaire », confirme la coordinatrice. En sur le volet purement environnemental, lĂ aussi les mesures viennent trĂšs concrĂštement du territoire et de ses habitant·es. (âŠ) Lire la suite de lâarticle.
Ă lire aussi sur Pioche! : Cyclistes, jeux, yourte futuriste : lâĂ©cologie joyeuse du festival normand Chauffer dans la noirceur.
5. Crussol Festival, nature culture
ENVIRONNEMENT. Il a Ă©tĂ© Ă©lu « festival le plus green de France ». Et ce nâest pas un hasard si le Salon Objectif Green et les Heavent Festival Awards ont rĂ©compensĂ© le Crussol Festival lâannĂ©e derniĂšre pour son exemplaritĂ© Ă©co-responsable.
OrganisĂ© Ă Saint-Peray, dans lâArdĂšche, Ă lâinitiative de Zaz, le Crussol Festival multiplie les initiatives pour prĂ©server son magnifique site classĂ© Natura 2000, le bien-nommĂ© ThĂ©Ăątre de Verdure, rĂ©duire son impact carbone et sensibiliser son public Ă lâĂ©cologie. Rencontre avec Olivier Malinaud, directeur.
Le site du festival est classĂ© Natura 2000. Quâest-ce que cela implique pour vous ?
Olivier Malinaud : On travaille en Ă©troite collaboration avec les gestionnaires Natura 2000, et notamment les expert·es de lâuniversitĂ©. On monte un prĂ©-projet entre juillet et lâautomne, et on lâaffine en mai et juin en fonction des espĂšces prĂ©sentes sur site.
Notre principal dĂ©fi, câest la prĂ©sence dâorchidĂ©es. Câest une fleur protĂ©gĂ©e dont le cycle de floraison va de mai Ă fin juin, et il faut laisser ce cycle se faire en entier sans la perturber pour quâelle puisse ensuite sĂ©cher et que ses graines retournent au sol. Avec les gestionnaires de la communautĂ© de communes, on regarde donc fin mai oĂč sont les fleurs, et on choisit lâemplacement exact du festival en fonction.
« Le but câest dâinciter Ă remarquer cette nature extraordinaire, inviter Ă la prendre mieux en compte »
Mais cette annĂ©e, le printemps a Ă©tĂ© trĂšs pluvieux, lâĂ©tĂ© a tardĂ© Ă arriver et les fleurs sont sorties en retard. On a donc changĂ© les plans du festival moins de deux semaines avant lâouverture des portes !
Le but câest dâinciter Ă remarquer cette nature extraordinaire, inviter Ă la prendre mieux en compte chez soi, au quotidien. Cette prĂ©servation du lien entre humain·es et nature fonctionne : les relevĂ©s sur les orchidĂ©es ne montrent absolument pas de baisse de population depuis quâon est lĂ , voire une augmentation. (âŠ) Lire la suite de lâarticle.
à lire aussi sur Pioche! : Festivals du Parc Floral : jazz, musique classique et répertoire jeune public au beau milieu des plantes.
6. Nuit de lâErdre, pĂ©dale douce
Une dizaine de milliers de festivaliers ont pu aller et repartir du festival en train.
MOBILITĂS. Les mobilitĂ©s sont au cĆur de la transition Ă©cologique des festivals et reprĂ©sentent actuellement prĂšs de 80% de leur impact carbone. Pour sâattaquer Ă la voiture individuelle, majoritairement utilisĂ©e par les publics, le festival nantais La Nuit de lâErdre sâest associĂ© avec SNCF TER et la RĂ©gion Pays de la Loire pour mettre en place des tram-trains toute la nuit.
Grùce à ce dispositif Billet Live, entiÚrement financé par le Conseil régional pour des dizaines de festivals, une dizaine de milliers de festivalier·es pourra regagner Nantes et Chùteaubriant chaque soir à la fin des concerts. Le tout pour 5⏠et en toute sobriété (énergétique).
La dĂ©carbonation des mobilitĂ©s se joue aussi sur le terrain des imaginaires. Comment rendre le vĂ©lo, le covoiturage ou le tram-train plus cool que la voiture ? Cela passe dâabord par une communication prĂ©cise sur les mobilitĂ©s durables ainsi que des infrastructures confortables. Le festival met en place un grand parking Ă vĂ©los et des kits de rĂ©paration qui accueillent les cyclo-festivalier·es Ă Nort-sur-Erdre.
Selon une Ă©tude du cabinet Sociotopie : lâagrĂ©abilitĂ©, la simplicitĂ© et le confort sont les principaux critĂšres dans le choix de mobilitĂ© des festivalier·es, devant le prix. (âŠ) Lire la suite de lâarticle.
à lire aussi sur Pioche! : à Albi, le festival Pause Guitare secoue le Sud-Ouest avec du rock brut et des mobilités douces.
6 bis. Wagon-bar
Place 54. Pioche! sâest alliĂ©e Ă Hourrail!, la plateforme de voyages bas carbone crĂ©Ă©e par lâinfluenceur Tolt (@globetolteur) pour crĂ©er une carte des itinĂ©raires en train vers plusieurs festivals de France et dâEurope : dont Sziget, Les Nuits SecrĂštes, Convivencia, Bonne Aventure, Cabaret Vert, La Nuit de lâErdre, Ecaussysteme, Les TombĂ©es de la Nuit, Little ou We Love Green. Rendez-vous au wagon-bar.
7. Nuits des forĂȘts, petits chaperons rouges
IMAGINAIRES. Cette annĂ©e, le festival Nuits des ForĂȘts a offert dix jours de spectacles, dâexpositions et dâateliers dans les forĂȘts de France. De quoi dĂ©couvrir par lâart, le jeu et la sensibilitĂ© ces espaces naturels fragiles et prĂ©cieux, ainsi que les personnes qui les habitent, les cultivent et les protĂšgent.
Portant une culture de proximitĂ©, Ă petite Ă©chelle et tournĂ©e vers la prĂ©servation des espaces naturels, Nuits des ForĂȘts donne Ă voir ces rĂŽles des artistes face Ă lâurgence Ă©cologique. On en discute avec Clara Anguenot, cofondatrice du festival, et Thomas Delage, chef de service mobilisation citoyenne Ă lâOffice français de la biodiversitĂ© (OFB).
Lieux enchantĂ©s, luttes Ă©cologiques, sports de plein air⊠Lâimaginaire autour des forĂȘts est dense. Comment les artistes sâen inspirent-ils/elles pour encourager le public Ă les protĂ©ger ?
Thomas Delage : Les artistes ont ce pouvoir de proposer des visions de futurs souhaitables, qui ne sont pas forcĂ©ment techno-solutionnistes. On sait par exemple que les forĂȘts sont des refuges face au dĂ©rĂšglement climatique. Ce sont des havres de fraĂźcheur en pĂ©riode de fortes chaleurs.
De plus en plus dâhabitant·es vont la frĂ©quenter, dâoĂč lâintĂ©rĂȘt de faire comprendre largement quâil faut la protĂ©ger, la mĂ©nager et ne pas dĂ©ranger les vivants non-humains qui y habitent. Câest en mettant ces rĂ©cits en valeur que lâon pourra opĂ©rer des changements transformateurs, autant dans les modes de vie et de production que dans les valeurs et reprĂ©sentations collectives.
Le festival sâorganise autour dâun appel Ă participation, et dâacteurs locaux qui se mobilisent pour organiser leurs Ă©vĂ©nements. Pourquoi ce fonctionnement ?
Clara Anguenot : Nuits des ForĂȘts nâest pas un grand festival unique mais multi-sites. Câest une grande majoritĂ© de petits Ă©vĂ©nements qui se dĂ©roulent sur une aprĂšs-midi ou une soirĂ©e, avec un public Ă taille humaine, une Ă©chelle qui permet la transmission et la crĂ©ation dâune expĂ©rience singuliĂšre. Personne nâa envie de voir beaucoup dâartificialisation, de signalĂ©tique. La forĂȘt est un dĂ©cor suffisant, elle fait partie du spectacle.
Thomas Delage : Câest cette Ă©chelle qui permet dâavoir des Ă©vĂ©nements trĂšs lĂ©gers, trĂšs sobres, qui se dĂ©placent facilement et qui ne dĂ©rangent que de maniĂšre raisonnable leur environnement. (âŠ) Lire la suite de lâarticle.
à lire aussi sur Pioche! : à Rennes, le festival Les Tombées de la Nuit revient pour « jouer avec la ville et ses habitant·es ».
8. Trois lettres : CTA
đ€ Merci dâavoir parcouru jusquâici cette nouvelle Ă©dition spĂ©ciale de Pioche!. Quâen pensez-vous ? Ăcrivez-nous (sans filtre) Ă [email protected].
đ On vous a transmis cette infolettre et vous voulez recevoir les prochaines ou lire les prĂ©cĂ©dentes ? Câest ici : bonne.piochemag.fr.
đ» Et retrouvez Pioche! sur Instagram, Threads, LinkedIn, Facebook et piochemag.fr.
đïžââïž Pour vous engager dĂšs aujourdâhui prĂšs de chez vous, piochez lâun des dĂ©fis citoyens et solidaires dans le rĂ©seau des actions bĂ©nĂ©voles de notre partenaire Diffuz.